Merci d'être toujours plus nombreux à nous suivre. On est heureux de voir que notre passion pour l’investissement est communicative.
Ce mois-ci nous proposons:
Le suivi de la performance. Nos sélections affichent en moyenne +12.3% contre +10.0% pour l’indice soit +2.3% de surperformance.
Quelques actualités, car il y en a même au mois d'août
Faut-il suivre l'économie quand on investit en bourse? Oui mais pas trop, on vous explique pourquoi
Un dossier détaillé sur NVIDIA: +48,000% depuis son introduction en bourse et +32% depuis notre sélection en février
Bonne lecture!
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Suivi de la performance
Nos sélections continuent de surperformer le marché:
En moyenne +12.3% contre +10.0% pour l’indice soit +2.3% de surperformance après 7 mois. Pour mettre les choses en perspective, l’an dernier seulement 3.45% des fonds d’investissement ont battu l’indice d'après une étude de Morningstar
Si vous avez investi avec la méthode DCA le résultat est encore meilleur car nous avons sélectionné 13 valeurs en février juste avant un gros trou d’air qui nous a fait perdre 10% par rapport à l'indice
2 de nos 5 meilleurs performances sont européennes et éligibles au PEA: ASML et Eurofins Scientific
Sur 38 sélections, 21 sous-performent le marché et 17 surperforment… et ce n’est pas un problème car les gains font plus que compenser les pertes! Il faut accepter de perdre souvent pour gagner beaucoup.
Note: vous trouverez tout le détail des performances valeur par valeur ici.
Quelques actualités
Amazon et autres “déceptions”
La progression des ventes d’Amazon et d’autres entreprises du e-commerce (Etsy etc) a déçu le marché. 2020 fut tellement exceptionnelle que la décélération des ventes en ligne due à la réouverture des commerces physiques a pénalisé Amazon, dont l’action affiche une piètre hausse de 1.1% depuis début 2021. On reste confiants, la tendance n’est pas prête de ralentir.
Vestas (éolien) sous-performe car son principal concurrent Siemens Gamesa a annoncé des marges en recul du fait de la hausse des coûts des matières premières. Plus généralement, les équipementiers du secteur des énergies renouvelables sont sous pression pour cette raison. Ce n’est pas une bonne nouvelle mais nous sommes là pour le long terme, donc patience, cela créera peut-être des opportunités.
La dégringolade continue pour les valeurs chinoises. Le monde de la bourse est plein d’adages et l’un d’entre eux est qu'on “ne rattrape pas un couteau qui tombe”. Lorsqu’une mauvaise nouvelle frappe une entreprise ou un secteur, un changement structurel et non pas passager, il faut un peu de temps aux cours pour s’ajuster complètement. Il n’est pas trop tard pour vendre.
Une recommandation
https://masterbourse.fr est un excellent site pour apprendre à investir dans les sociétés françaises. Les articles et fiches techniques entreprises sont de grande qualité.
@BenChapInvest
Je partage les mouvements sur mon portefeuille et quelques actualités trouvées sur Twitter.
@Arnaudvaillant
Je retweete les postes intéressants (essentiellement US) et je poste principalement au sujet des énergies renouvelables et de l’environnement en général
Faut-il suivre l'économie quand on investit en bourse?
A court terme, les marchés anticipent les variations de l’économie et s’ajustent en permanence
Les marchés ne réagissent pas suite à un bon ou un mauvais indicateur économique publié, mais uniquement aux surprises. En effet, ils anticipent en permanence les tendances, et l’on dit généralement qu’ils devancent les indicateurs économiques d’environ six mois. Les marchés vont donc baisser avant que l’économie ne ralentisse et remonter avant qu’elle ne reparte.
Pour effectuer des choix d’investissement, il faut donc:
ne pas se baser sur les indicateurs dits retardés (PIB, inflation CPI et surtout taux de chômage)
suivre les indicateurs dits avancés (PMI, anticipations d’inflation, création / destruction d’emplois). Cependant, les marchés le font à notre place automatiquement et très rapidement grâce aux algorithmes, difficile d’en tirer réellement parti
A long terme les marchés ne sont pas nécessairement corrélés à la santé de l’économie
La Chine connaît une croissance époustouflante depuis 30 ans. La Corée surperforme les autres économies industrielles.
Fallait-il investir en Chine et en Corée? Pas vraiment, les indices chinois (CSI300) et coréen (KOSPI) sous-performent largement l’indice américain (SP500) et même notre CAC40!
Plusieurs raisons expliquent ce décalage entre performances économiques et performance des marchés:
Les entreprises cotées en bourse ne reflètent pas l’économie nationale. C’est le cas de la France dont le CAC 40 est plus lié à l’économie mondiale (L’Oréal, LVMH, Total ou Sanofi) qu’à ce qui se passe en France.
Les entreprises cotées ne sont pas l’économie, des secteurs importants ne sont pas ou faiblement représentés en bourse: commerces, restaurants, agriculture, santé, éducation etc.
La croissance économique ne se traduit pas forcément en retour sur investissement pour les investisseurs. C’est ce qui se passe en Chine, où une grande partie de l’économie est étatique, les droits des actionnaires sont limités et la qualité de la gouvernance faible.
Les performances des entreprises cotées ne sont pas nécessairement corrélées à l’économie
Certaines entreprises sont très liées à l’activité économique: banques, transport maritime, agences d’intérim, automobile ou matières premières industrielles.
D’autres absolument pas: industrie pharmaceutique, défense ou mines d’or.
La plupart se situent un peu entre les deux. Elles vont un peu mieux lorsqu’il y a de la croissance et un peu moins bien lorsque celle-ci ralentit.
Durant la crise du covid en 2020, les bourses ont fortement baissé avant de rapidement remonter. Lorsque l'actualité économique était à la récession mondiale, c'était justement le meilleur moment pour acheter! D’abord parce que le choc a été temporaire et que les banques centrales ainsi que les gouvernements sont fortement intervenus. Ensuite parce que les secteurs les plus impactés n'étaient pas cotés en bourse ou n’y pèsent presque rien: restaurants, bars, croisières, hôtels, tourisme, fleuristes, construction etc.
L’inflation
La classe d’actifs actions est globalement immunisée à l’inflation puisque les chiffres d’affaires des entreprises vont refléter la hausse des prix. Mais dans le détail, la situation est plus complexe:
Les entreprises à faibles marges ou celles de secteurs très concurrentiels peuvent souffrir de l'inflation car elles ne peuvent répercuter à leurs clients la hausse de leurs coûts. D’autres peuvent en bénéficier comme les producteurs de matières premières et les entreprises à fort pricing power (capacité à augmenter leurs prix) comme les marques de luxe.
L’inflation peut provoquer une hausse des taux d'intérêts car la banque centrale aura tendance à augmenter ses taux directeurs afin de limiter l’inflation
Les taux, les liquidités, la politique monétaire
Les taux d’intérêt, les liquidités (le volume de monnaie en circulation) et la politique monétaire en général sont les facteurs qui impactent le plus les marchés:
Les actions montent quand les taux baissent et baissent quand les taux montent
Les actions de croissance (forte dépendance aux résultats à long terme, valorisation plus élevée) réagissent plus fortement aux variation de taux que les actions cycliques (corrélées au cycle court terme et à la valorisation plus faible)
Les actions montent quand les liquidités (le crédit) sont abondantes et souffrent quand les liquidités déclinent
La situation économique actuelle pour les marchés
Nous vivons depuis 14 ans (2007 et la grande crise financière) dans un monde de taux d'intérêts très bas et de liquidités abondantes, ce qui favorise les actions. Il n’y a pas eu d’inflation sur les prix à la consommation mais une inflation sur les actifs financiers (immobilier, actions, obligations).
Cette année, et pour la première fois depuis longtemps, on observe un retour de l’inflation, mais nul ne peut dire si elle est transitoire (une conséquence de la reprise post-covid) ou pérenne. Pour le moment les marchés et les banques centrales estiment que l’inflation est transitoire, les taux restent donc bas ce qui bénéficie aux actions.
Conclusion
Mieux vaut ne pas chercher à anticiper l’économie ou réagir trop brutalement. Les marchés sont efficients et intègrent rapidement les informations. La politique monétaire et les taux d'intérêts impactent les marchés, mais de là à savoir l’anticiper et en tirer partie c’est une autre histoire!
Mieux vaut consacrer son temps à rechercher de belles sociétés et à avoir une stratégie d’investissement cohérente
L’économie est à l'investissement ce que la culture générale est à la vie professionnelle
I. L’histoire et le fondateur
II. L’entreprise et les marchés de NVIDIA
III. Analyse financière
IV. L’action
V. Conclusion
VI. Notes et lectures complémentaires
Pourquoi un dossier détaillé sur une valeur déjà sélectionnée en février et qui a progressé de +32% depuis?
Nous ne suivons pas quotidiennement toutes les lignes de notre portefeuille et ne les connaissons pas toutes dans les moindre détails. Cela prendrait trop de temps ou bien nous obligerait à trop restreindre le nombre de sociétés dans nos portefeuilles. En revanche, nous suivons de près l'actualité et les publications de nos 10-15 plus grosses lignes.
NVIDIA est une entreprise innovante et un leader dans son secteur. Son actualité et son évolution sont riches d’enseignements.
Il n’y a pas de bon ou de mauvais moment pour investir dans une entreprise de qualité. Nous ne cherchons pas à “timer” le marché et nous n'hésitons pas à renforcer nos lignes ayant les meilleures performances. Si vous n'avez pas ou peu d’ actions NVIDIA, il n’est pas trop tard pour en acquérir ou pour renforcer progressivement (cf. méthode DCA)
I. L’histoire et le fondateur
Fondée en 1993, NVIDIA avait anticipé l’importance du PC dans les jeux vidéo. Leurs processeurs ont contribué à la révolution de la 3D. En 1995, leur premier produit, le NV1, était intégré dans la console SEGA Saturn. Il sera suivi par d’autres succès commerciaux, avec notamment la sortie de RIVA 128, le premier processeur 3D à 128 bits, dont 1 million d’exemplaires seront vendus en à peine 4 mois.
1999 sera une année charnière pour l’entreprise, avec l'entrée en bourse sur le Nasdaq (qui verra une le cours flamber de 64% le premier jour), mais aussi le lancement de la GeForce 256, le premier processeur graphique (GPU = Graphic Processing Unit), qui va révolutionner l'industrie informatique.
NVIDIA a été fondé par trois ingénieurs, dont deux encore à la tête de l’entreprise, 28 ans après:
Jen-Hsun “Jensen” Huang, CEO depuis 1993, est considéré comme un des plus grands visionnaires du secteur. Il possède 3.45% des actions de l’entreprise.
Chris Malachowsky est encore aujourd’hui l’un des experts techniques de NVIDIA
Curtis Priem, ex-designer de processeur graphique, a pris sa retraite en 2003
Le saviez-vous?
A l’origine, les fondateurs n’avaient pas de nom pour l’entreprise et utilisaient un nom de code, NV, signifiant “next version” (prochaine version). Ces 2 lettres les ont mené au nom latin invidia, synonyme d’”envie”, qui donna ensuite NVIDIA.
II. L’entreprise et les marchés de NVIDIA
Les processeurs 3D graphiques de NVIDIA initialement destinés au marché du jeu vidéo ont depuis trouvé de multiples débouchés grâce à la puissance de calcul des processeurs GPU dans le calcul scientifique (HPC - High Performance Computing), l’Intelligence Artificielle (IA), la data science (science des données), le véhicule autonome et la réalité augmentée et virtuelle (AR & VR).
Le GPU, au départ utilisé pour simuler des environnements virtuels en 3D dans le jeu vidéo, est aujourd’hui indispensable à l'exécution d'algorithmes de deep learning qui permettent à des logiciels d’apprendre par eux mêmes à partir des données qu'ils ingurgitent.
1) Le jeu video (Gaming)
Le marché du jeu vidéo pèse déjà plusieurs centaines de milliards de dollars et continue de croître à des taux annuels supérieurs à 10%. Les jeux dernier cri, à l'environnement immersif et aux graphismes de haute qualité, permettent aujourd’hui de retranscrire les jeux d’ombres et lumières ou le mouvement des cheveux d’un personnage de manière ultra-réaliste. Les tendances en accélération du jeu en streaming (le Netflix du jeu) ou du e-sports (compétitions de jeux vidéo) sont parmi les nombreux relais de croissance de l’industrie du jeu vidéo.
Outre ses GPU dédiés au gaming (NVIDIA RTX) et ses solutions logicielles, NVIDIA propose également SHIELD, des équipements pour le gaming et le streaming ainsi que GeForce NOW, une plateforme de jeu en ligne sur le cloud.
L’activité Gaming est actuellement la plus importante de NVIDIA avec 47% des revenus.
2) Les data center
La plateforme informatique de NVIDIA permet d'accélérer et d'améliorer la performance des tâches dans le domaine de l’IA, de l’analyse de données, de l’infographie et du calcul scientifique. Elle se base principalement sur les GPU, le modèle de programmation CUDA (technologie qui permet l’utilisation de processeurs graphiques pour effectuer des calculs normalement destinés à un CPU) développé par NVIDIA, une bibliothèque de logiciels et des kits de développement logiciel (SDKs)
A cela s'ajoutent les technologies d'interconnexion et de réseaux de Mellanox, entreprise acquise par NVIDIA en 2020. La combinaison de ces technologies permet à NVIDIA de proposer une solution complète à l'échelle du data center. NVIDIA a aussi développé une nouvelle classe de processeur, le DPU (data processing unit), qui facilite le transfert de la donnée à travers le data center.
NVIDIA propose également NGC (NVIDIA GPU Cloud), un catalogue de logiciels qui permettent aux développeurs IA, aux chercheurs et aux data scientists de démarrer avec le développement d’application IA et HPC qu’ils peuvent déployer sur les serveurs des partenaires cloud de NVIDIA tels que Amazon Web Services, Google Cloud, Microsoft Azure ou Oracle Cloud.
L’activité Datacenter représentait 40% des revenus de NVIDIA en 2020.
A gauche: supercalculateur Cambridge-1, à droite: Le DPU BlueField-3
3) La visualisation professionnelle (Professional Visualization)
NVIDIA, à travers ses GPU et en collaboration avec des vendeurs de logiciels, met à disposition des solutions améliorant les outils et la productivité des designers dans des industries telles que l’automobile, les médias, l’architecture, le pétrole et l’imagerie médicale.
Cela permet de visualiser en trois dimensions et sous tous les angles un produit avant la production. Les visuels réalistes permettent de multiples simulations et tendent à remplacer les maquettes 3D (architecture), modèles en argile (automobile) ou divers prototypes, contribuant ainsi à réduire les délais et coûts de fabrication.
La plateforme NVIDIA RTX permet de représenter de façon précise les ombres ainsi que la réflexion et réfraction de la lumière. Tout comme pour le jeu vidéo, la Réalité Virtuelle (VR) gagne en importance dans le monde industriel.
L’activité Pro Visualization représentait 6.5% des revenus de NVIDIA en 2020.
2 images 3D réalisées grâce à la puissance de calcul des GPU NVIDIA
4) L’automobile
Le business automobile regroupe les systèmes d’infodivertissement embarqués (infotainment), le véhicule autonome (AV, Autonomous Vehicle) ainsi que divers partenariats.
Les performances reconnues de NVIDIA en IA lui ont permis de développer toute une suite de solutions pour l’AV, sous la marque DRIVE, en s’appuyant sur un écosystème de plusieurs centaines de partenaires. De nombreux constructeurs automobiles s'appuient sur la plateforme de NVIDIA pour le développement de leur plateforme de conduite autonome, parmi lesquels Mercedes, Volvo, Audi, les chinois SAIC et Nio (le “Tesla chinois”) ou le coréen Hyundai.
L’activité Automotive représentait 3.2% des revenus de NVIDIA en 2020.
5) Tendances et opportunités
Les tendances qui portent la croissance de NVIDIA
L'opportunité de marché dans l’IA
III. Analyse financière
Sources d'information:
Le rapport annuel → lien vers le pdf (en anglais)
Zonebourse → lien vers le site
Le Compte de Résultat
Le chiffre d’affaires de NVIDIA a légèrement reculé en 2020 avec un fort effet de rattrapage en 2021. La société est très rentable, à 40% de marge d’EBIT on se situe au niveau des entreprises les plus rentables au monde.
Ce tableau présente la croissance du chiffre d’affaire (abscisse) et le taux de marge brute (ordonnée)
Le Bilan
En 2021, NVIDIA génère 4,5 Mds $ de Free Cash Flow pour seulement 1,1 Md $ de Capex (investissements). NVIDIA se distingue par l’excellence de son allocation du capital. La société a toujours fortement investi dans sa R&D, avec le succès que l’on connaît. Entre 2005 et 2015, NVIDIA a redistribué 70% de son Free Cash Flow à ses actionnaires sous forme de dividendes et de rachats d’actions. Inversement, depuis 2015 NVIDIA a utilisé son cash pour réaliser plusieurs acquisitions significatives: Mellanox, Cumulus Networks et peut-être bientôt ARM, une pépite possédée par le Japonais Softbank, pour 40 milliards de dollars, si les autorités britanniques donnent leur aval.
Synthèse
Voir notre Publication #3 pour plus de détails
La valorisation
La valorisation de NVIDIA a fortement augmenté ces dernières années alors même que la société était en forte croissance. Normalement une société en forte croissance est fortement valorisée (PER élevé) et avec la hausse des résultats ce ratio diminue (comme pour Tesla par exemple).
Le marché a pendant des années sous-estimé le potentiel de NVIDIA et du secteur des fabricants de composants électroniques. Ces entreprises étaient considérées comme des entreprises à faible marge, demandant des investissements élevés et très cycliques… or NVIDIA a de fortes marges, génère du cash et croît continuellement!
IV. L’action
NVIDIA figure parmi les 10 plus fortes hausse du marché américain ces 5 dernières années (lien) et a permis un retour sur investissement de 500 fois depuis son introduction en bourse.
V. Conclusion
On aime chez NVIDIA:
Pionnier et leader d’un secteur en forte croissance
Savoir faire technologique unique, l’inventeur du GPU, et avance technologique
Innovations de rupture, forts investissements R&D et créativité pour maintenir cet avantage
Marchés accessibles très importants jeux vidéos, data centers, automobile, modélisation 3D, IA
Disruption réussie des acteurs historiques, Intel pour NVIDIA
Fondateur visionnaire encore aux commandes et investi dans la société (skin in the game)
Marges élevées et Free Cash Flow positifs
Optionalité avec de nombreux nouveaux marchés pour les produits de NVIDIA et potentiellement de nouveaux produits également
NVIDIA n’est pas vraiment impacté par la guerre commerciale sino-américaine ce qui n’est pas le cas de tous les acteurs du secteur
Points d’attention:
Le secteur des semi-conducteurs a beaucoup progressé ces dernières années et les valorisations sont très élevées par rapport aux moyennes historiques. NVIDIA est une des valeurs les plus chères du secteur.
Le secteur est tiraillé entre les ruptures d’approvisionnement à court terme et des craintes de surproduction à moyen terme. Le marché demeure cyclique.
La course technologique est permanente dans ce secteur et de nouveaux acteurs peuvent arriver et contester le leadership de NVIDIA dans certains domaines. Tesla qui utilisait des puces NVIDIA pour son autopilot conçoit désormais lui-même ces composants. Il ne s’agit pas d’une menace majeure mais les géants de la technologie comme Tesla, Apple, Google (TPU), Amazon (Graviton), Facebook ou Microsoft sont capables de concevoir leurs propres puces haute performance sans NVIDIA.
VI. Notes et lectures complémentaires
Découvrez le Metaverse version NVIDIA → lien Youtube (en anglais)
Cette vidéo vous donnera un aperçu de l’expertise technologique de NVIDIA. Vous allez être bluffés!
Article sur la compétition dans l’IA, la place incontournable de NVIDIA dans le domaine mais aussi ses challengers. → lien vers l’article (en anglais)
AVERTISSEMENT
Cette publication se veut un support éducatif, nous espérons qu'à travers vos lectures, vous vous familiarisez avec l’investissement en bourse et découvrez des entreprises intéressantes. Nous partageons ici les stratégies que nous appliquons à nos propres investissements. Par nature, toutes nos informations sont génériques et ne tiennent pas compte de votre situation personnelle. Le contenu publié ici ne doit donc pas être considéré comme une recommandation à acheter un titre ou à suivre une stratégie particulière d’investissement, ni être assimilé à une prestation de conseil en investissement financier ou à une incitation quelconque à acheter ou vendre des instruments financiers. Investir en bourse implique des risques, toute discussion publiée ici ne contiendra pas de descriptions exhaustives des facteurs de risque.